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150 000 emplois verts en quête de candidats

Dans un rapport dénommé Stratégies emplois et compétences le Secrétariat général à la planification écologique estime que la transition écologique créera 150 000 emplois d'ici à 2030. Lesquels ? Tour d'horizon.

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150 000 emplois verts en quête de candidats

La transition écologique est en marche et touche déjà de très nombreux métiers. C'est ce que démontre le rapport Stratégies emplois et compétences du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), avec de belles opportunités à venir pour tous ceux qui souhaitent y participer.

En termes d'emplois, trois secteurs vont être principalement impactés par la transition écologique. En premier lieu, la rénovation du bâtiment va engendrer la création de 200 000 postes. Parmi les profils les plus recherchés : des ouvriers du bâtiment, des chefs de chantier et des architectes.

L'autre secteur en fort développement est celui des transports et plus particulièrement celui du déplacement de voyageurs avec 60 000 recrutements prescrits. « Cela comprend notamment des conducteurs de bus mais aussi des agents de manutention ou d'exploitation ferroviaire », précise le SGPE.

Enfin le domaine de l'industrie sera également porteur avec un besoin accru de techniciens de maintenance, de soudeurs, d'électriciens (40 000) ou encore d'agents de maitrise des industries mécaniques. De métiers techniques qualifiés de niveau bac+2, bac+3. « Majoritairement les emplois impactés par la transition écologique existent déjà. Il faut cependant les massifier. Il y a aussi un enjeu d'évolution des compétences. En ce sens, nous travaillons avec les différentes branches et filières déjà existantes pour identifier les diplômes qui méritent d'être créés ou révisés. Mais majoritairement, nous sommes plutôt dans de la révision d'anciennes certifications », confie un membre du SGPE. Une démarche qui peut prendre de 18 à 36 mois, selon l'identification de nouvelles compétences.

De plus en plus de filières ouvrent leurs centres de formation

Parallèlement la création d'écoles intégrant enjeux environnementaux et technicité, initiée par les filières doit s'amplifier. « Les Écoles des réseaux qui visent à anticiper les besoins en recrutement et en compétences spécifiques de la filière réseau électrique illustrent bien la démarche. Tout comme l'École de la batterie qui forme les futurs pros du moteur électrique ou encore l'EN2R (l'École nationale du recyclage et de la ressource) pour les métiers du recyclage », précise le représentant du SGPE.

Enfin pour faire connaitre aux potentiels candidats les métiers verts ou verdissants les acteurs de la formation et de l'emploi vont multiplier les vecteurs de communication. Mais aussi les branches professionnelles comme cela fut le cas lors de la dernière Semaine de l'industrie. « L'Éducation nationale informera les collégiens, les lycéens sur les métiers du bâtiment, de l'industrie ou de l'agriculture ayant un impact écologique », insiste le SPGE.

Enfin, des actions plus ciblées sur certaines catégories de population viseront à n'oublier personne. « À l'instar du réseau ETRE, par exemple, qui sensibilise et forme les décrocheurs du système scolaire aux métiers manuels de la transition écologique », illustre le SGPE. Des leviers à même d'informer chacun, de l'école à son entrée dans la vie active mais aussi tout au long de sa carrière professionnelle.

 
 
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