Journée de la transition professionnelle écologique et solidaire : un tremplin pour s'engager !

Emploi-Environnement : À qui s'adresse la Journée de la transition professionnelle écologique et solidaire et qu'y trouveront les visiteurs ?

Martin Durigneux : Ce salon s'adresse à toutes les personnes en transition professionnelle qui cherchent des missions et des emplois engagés dans la transition écologique et la solidarité. Ils y rencontreront des acteurs du terrain qui recrutent régulièrement, mais aussi des organismes d'accompagnement et de formation. Des ateliers introspectifs avec des structures en bilan de compétences et de l'évolution professionnelle (Apec, CIBC Rhône…) y seront proposés. Des témoignages métiers inspirants dans l'agriculture durable, dans l'éco-conception, l'économie circulaire… Seront également accessibles. Enfin diverses conférences interactives se dérouleront tout au long de la journée comme : Entreprendre dans la transition est-ce pour moi ? Agir dans sa structure ou partir, comment choisir ?

EE : Parallèlement votre institut dispense la formation Nouvelles voies, relative à la transition professionnelle dans l'écologie et la solidarité, a quels publics s'adressent-elles ? Qu'y apprennent-ils ?

MD : Elles s'adressent à des personnes qui ont déjà un métier en main (commerciaux, ingénieurs, travailleurs sociaux…), mais qui souhaitent mettre leur énergie au service de la transition écologique et de la solidarité. La plupart ont déjà des expériences en gestion de projet et ont la volonté d'enrichir leurs aptitudes initiales, en compétences transverses. La formation dure une année (220 heures) durant laquelle ils vont aborder tous les enjeux de la transition écologique et toutes les alternatives déjà existantes. Le but n'est pas d'en faire des experts mais des « couteaux suisses » à même d'accompagner un projet de transition écologique. Raison pour laquelle ils abordent également le fonctionnement d'une structure porteuse de la transition, d'un point de vue économique, RH, commercial, mais aussi en termes de communication. Ils ont aussi des missions d'immersion dans une de nos entités partenaires (entreprises, institutions publiques, associations…) où à l'instar d'un consultant ils vont mettre en place un projet en lien avec la transition écologique. Enfin, ils réalisent un mémoire accompagné de deux experts sur le sujet qu'ils choisissent et qui correspond à leur volonté d'évolution.

EE : Vers quels métiers se dirigent-ils, une fois cette formation terminée ?

MD : 94 % trouvent un travail ou entreprennent dans les 12 mois suivant la formation. La plupart intègre des jeunes pousses et des entreprises de taille moyenne fortement engagées. Certains sur le métier qu'ils exerçaient initialement, d'autres à des postes de coordinateur, de médiateur, de chef de projet, de responsable de partenariat, en lien avec la transition écologique. D'autres vont vers des institutions publiques pour participer à des politiques de transition. Mais quasiment aucun ne retourne travailler dans une grande entreprise.